La question du harcèlement, et plus spécifiquement du harcèlement sexuel, est de plus en plus soulevée et dénoncée par la société actuelle. Les langues se délient, notamment grâce à des mouvements féministes tels que #metoo ou #balancetonporc, et les témoignages affluent. Cette problématique, centrale dans le présent mémoire, constitue le point de départ de notre recherche : la variabilité d’intervention d’un témoin en cas de situation de harcèlement sexuel. Cette étude, menée auprès de 100 participants, s’intéresse donc à la variabilité d’intervention d’un témoin face à une situation de harcèlement sexuel en ligne. En effet, l’actualité dénonce ce problème de harcèlement subi par les femmes mais la recherche nous indique que les témoins n’interviennent que trop rarement. Dès lors, nous allons nous intéresser à différentes variables et leur possible influence sur l’intervention du témoin, comme le niveau de nouvelle laïcité ou le niveau de sexisme bienveillant de ledit témoin. Nous nous chercherons également à étudier l’influence de l’orientation sexuelle de la victime sur la rapidité d’intervention. En effet, les personnes issues de la communauté LGBT continuent, de nos jours, à être les victimes de comportements discriminatoires ou de rejet. Notre principale hypothèse postule donc que, face à une situation de harcèlement sexuel en ligne, un individu haut sexisme bienveillant/nouvelle laïcité aura tendance à laisser passer plus de messages si la victime est présentée comme bisexuelle, homosexuelle ou transsexuelle. |