Justine Bastin Master thesis
 
Le sexting chez les jeunes adultes : Quelles réalités ? 

Supervisor Glowacz Fabienne  
Evaluator Blavier Adelaïde
Evaluator Boffe Anne-Sophie

    Les nouvelles technologies de communication ont fait émerger un phénomène, aujourd’hui, en pleine expansion : le sexting. L’objectif de cette recherche était d’examiner les impacts du sexting en lien avec le slut-shaming, les stéréotypes de genre et la peur de l’intimité chez les 18-25 ans. Une enquête en ligne auprès de 570 participants âgés de 18 à 30 ans a d'abord été réalisée afin d’évaluer plusieurs variables comprenant le bien-être, les stéréotypes de genre, la pratique du sexting, la victimisation liée au sexting ainsi qu’au slut-shaming, la perpétration de slut-shaming ainsi que de cyberviolences liées au sexting et la peur de l’intimité. Nous avons ensuite examiné les représentations quant aux impacts du sexting de 18 adultes émergents âgés de 18 à 25 ans. Trois groupes ont été formés : un groupe d’hommes, un groupe de femmes ainsi qu’un groupe mixte contenant chacun 6 participants. Ainsi, nous avons eu l’occasion d’approcher les représentations des adultes émergents concernant le sexting et ses impacts ainsi que les moyens de prévention à mettre en place afin de lutter contre les cyberviolences liées au sexting. Suite aux analyses statistiques, nos résultats ont montré l’existence d’un lien entre le sexting et la peur de l’intimité. Ainsi, plus un individu pratique le sexting dans un cadre privé, moins celui-ci présentera une peur de l’intimité. Concernant la cybervictimisation liée au sexting, nos résultats ont montré que plus un individu présentera une peur de l’intimité élevée, plus celui-ci présentera une victimisation liée au sexting. Enfin, nos résultats indiquent que la victimisation liée au slut-shaming prédit le développement de symptômes de dépression sévère. Nous rappelons tout de même que nos résultats doivent être considérés avec prudence au vu de la différence de nombre entre les hommes et les femmes au sein de notre échantillon (80.9% de femmes et 19.1% d’hommes). Ainsi, bien que cette recherche apporte des informations concernant le lien entre la peur de l’intimité et le sexting ainsi que sur les cyberviolences liées au sexting. Des recherches complémentaires sont nécessaires afin d’examiner plus profondément ces variables. 

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