Ines Elkebir Master thesis
 
Formation et communication chez le personnel soignant des urgences : Importance de former les soignants à la communication, dont le SBAR 

Supervisor Nyssen Anne-Sophie  
Supervisor Jaspar Mathieu  
Evaluator Etienne Anne-Marie
Evaluator Tubes Rebecca

    Ce travail de fin d’étude en psychologie sociale, du travail et des organisations, a pour objectif de mettre en évidence, sur base de la littérature, l’importance de former le personnel soignant à une communication adaptée et structurée. En effet, la communication est la base de la transmission d’informations (lors de la relève de poste ou en situations critiques). La communication entre experts se produit par un langage opératif et dans certaines situations inhabituelles, le langage opératif peut être remplacé par le langage naturel et ainsi biaiser les représentations communes que les professionnels doivent se créer. Cela signifie que la communication est à la base de beaucoup d’éléments qui doivent être mis en place pour assurer un travail d’équipe de qualité (relais d’informations, coopération, élaboration des tâches à effectuer,…). Une communication défaillante peut donc mettre en défaut d’autres éléments du travail et donc causer certaines erreurs. L’erreur médicale se produit à cause de l’enchainement de plusieurs défaillances qui traversent les barrières protectrices du système organisationnel. Ainsi, si la communication est défaillante au sein du service des urgences d’un hôpital, plusieurs systèmes du travail peuvent être mis en danger, y compris la sécurité du patient. Afin d’éviter certaines erreurs médicales causées par une mauvaise transmission de donnée, nous voulons montrer l’importance de former le personnel soignant. Pour cela, nous proposons 3 combinaisons de formations différentes (e-learning ; e-learning+ simulation haute-fidélité ; e-learning+ réalité virtuelle) pour mettre en évidence la combinaison de formation la plus efficace pour améliorer la communication entre personnel soignant et ainsi, augmenter la sécurité du patient. De plus, nous mettons en avant l’importance d’utiliser un moyen mnémotechnique, qui est le SBAR, pour améliorer la transmission d’informations entre soignants et ainsi faciliter la communication, la planification des tâches, la coopération,… Ce mémoire n’ayant pas pu être réalisé sur le terrain (dû à la crise sanitaire causée par le Covid-19), nous nous projetons sur les éventuels résultats que nous aurions pu obtenir, ses limites et ses implications futures. 

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