Mélodie Vandeven Master thesis
 
Une méthodologie basée sur la méthode de Singapour et l’enseignement explicite est-elle efficace pour enseigner la résolution de problèmes en première et sixième années primaires ? 

Supervisor Fagnant Annick  
Evaluator Demonty Isabelle
Evaluator Dachet Dylan

    La résolution de problèmes mathématiques est au centre de nombreuses recherches. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les résultats aux épreuves externes montrent des faiblesses chez les élèves à l’école primaire. Cette recherche est née de ce constat et de mon expérience professionnelle dans l’enseignement primaire. Cette étude s’intéresse à l’efficacité de la méthode de Singapour en résolution de problèmes pour les élèves de première et de sixième années primaires. Pour ce faire, nous avons conçu une méthodologie alliant l’enseignement explicite et la méthode de Singapour dans le but de travailler les partages inégaux en sixième primaire. Par la suite, nous avons enrichi notre réflexion théorique et méthodologique afin d’élargir notre problématique en première primaire. Nous avons alors abordé les problèmes additifs selon la version française de la méthode de Singapour et nous l’avons comparé à une méthode plus traditionnelle. Notre recherche propose la réflexion suivante. Un enseignement dispensé selon la méthode de Singapour pourrait être efficace pour l’apprentissage et la réussite d’une majorité des élèves. Cette méthode développe un enseignement explicite qui est lui-même efficace pour les élèves lorsqu’il est correctement mis en place. Dans le but d’améliorer les résultats des élèves en mathématiques, la méthodologie proposée dans le cadre de ce travail semble être un bon compromis. Les facteurs que nous avons relevés pour la mettre en œuvre sont, notamment : - les schématisations progressives et l’approche proposant les représentations du concret à l’abstrait, tel que proposé par la méthode de Singapour ; - un modèle d’enseignement explicite avec ses trois étapes essentielles, à savoir le modelage, la pratique guidée et autonome, ainsi qu’un étayage approprié. Enfin, nous proposons une discussion qui présente les prolongements possibles pouvant promouvoir cette méthodologie auprès des acteurs de l’enseignement. 

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