Les femmes sont les victimes principales du harcèlement sexuel. Il peut se produire dans divers contextes et impacte directement l’image et la santé mentale et physique des femmes. Au-delà du harcèlement de rue que subissent les femmes, nous retrouvons aujourd’hui avec l’émergence accrue de la technologie ces dernières années, le harcèlement sexuel sur internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Des témoins sont, bien souvent, présents et assistent à ces situations de harcèlement. Malgré tout le comportement le plus répandu reste l’inactivité et la non réactivité de ces derniers devant ces situations. Dans ce mémoire intitulé « L’influence de l’appartenance groupale sur l’intervention d’un témoin de harcèlement sexuel » nous essayerons de démontrer que l’intervention des témoins peut être influencée par l’appartenance groupale. Dans nos hypothèses, nous postulons que le témoin de harcèlement sexuel interviendra plus rapidement s’il est affilié à un groupe d’appartenance tant à celui de la victime de harcèlement qu’à celui du harceleur. Nous nous pencherons également sur l’interaction entre l’appartenance groupale et deux autres variables : l’essentialisme et le sentiment de cohérence.
Les résultats de l’étude ont démontré que la manipulation groupale et ainsi l’appartenance ou la non appartenance au même groupe que la victime de harcèlement ou que le harceleur influençait de façon significative (p = <.05) l’intervention du participant, témoin de harcèlement sexuel. |