La dépression reste un sujet délicat à aborder. Pourtant, elle atteint approximativement 264 millions d’individus sont atteints de cette maladie. Cela met en avant la nécessité de mettre en place un traitement prouvant une efficacité sur le long terme. Pour cela, il importe d’agir sur les facteurs de vulnérabilité.
La littérature suppose le rôle de vulnérabilité de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci, les biais attentionnels, précisément de désengagement, et la rumination mentale. Tous deux interviennent différemment sur la maladie, mais pourraient exercer une influence commune. L’objectif premier de ce travail est de mettre en avant ce lien, cette influence commune dans une population adulte à symptômes dépressifs.
De plus, contrôle cognitif sera également abordé dans le cadre de ce travail en raison de son influence sur la dépression. Estimé comme un effet secondaire des problèmes psychologiques affectifs, de récentes études ont mis en avant son influence première sur ceux-ci.
Pour cela, 30 études ont été sélectionnées datant de 2010 à aujourd’hui. Les résultats ont été divisés en trois groupes, subdivisés à leur tour afin de permettre une meilleure cohérence des conséquences en évidences. Les outils de mesure de chaque étude ont été explicité, entre autre le réentrainement attentionnel faisant part d’une grande partie du groupe traitant les biais attentionnels de désengagement.
Les résultats restent quelques peu contradictoire quant à l’influence des biais attentionnels de désengagement en tant que facteur de vulnérabilité. Néanmoins, la rumination mentale est considérée comme cela par la majorité des auteurs. L’existence de leur relation est démontrée, mais n’en est en rien causale. Mais leur influence mutuelle est bien présente.
Plusieurs aspects resteront à investiguer pour les futures études, tels que déceler les facteurs de vulnérabilité afin de cibler un traitement favorable à long terme. Définir le rôle des biais attentionnels dans la dépression, ou encore l’investigation d’échelles plus écologiques. |