Ce mémoire vise à évaluer le rôle de l'intolérance à l'incertitude dans le maintien des évitements comportementaux, des ruminations mentales et des troubles du sommeil.
Plus précisément, l’intolérance à l’incertitude est un processus psychologique qui peut se définir comme la tendance excessive d’un individu à considérer comme inacceptable la possibilité qu’un événement négatif se produise en dépit de sa faible probabilité d’occurrence (Dugas, Gosselin et Ladouceur, 2001). Si son rôle a déjà été investigué dans les troubles anxieux, et à minima dans les troubles émotionnels, l'étude de ce processus en lien avec les troubles du sommeil a encore peu été abordé.
En effet, peu d'études ont, jusqu'à présent, évalué spécifiquement le lien entre l'intolérance à l'incertitude et les troubles du sommeil. Les résultats de la présente étude pourront ainsi contribuer à une meilleure compréhension de l’implication de ce processus psychologique dans les troubles du sommeil mais également d’analyser les liens avec d’autres processus psychologiques tels que les ruminations mentales et les évitements comportementaux.
Nous faisons l’hypothèse d’une corrélation positive entre les scores à l’échelle d'intolérance à l'incertitudeet les scores aux échelles mesurant les niveaux de ruminations mentales, des évitements comportementaux et des troubles du sommeil. Nous prédisons également une corrélation positive entre les ruminations et les troubles du sommeil.
Pour des raisons de facilité, ce projet comprend la passation de quatre questionnaires informatisés via le système d'enquête en ligne de l'UDI-Fplse afin de récolter un échantillon composé de minimum 250 adultes tout-venant (min 18 ans). Cette étude prévoit également le recueil de plusieurs données à caractère personnel, à savoir le genre, l'âge et la profession des participants ; qui seront traitées dans le respect des règles de confidentialités. |