Alexia Remy Master thesis
 
Accompagnement en milieu institutionnel : de quoi les personnes âgées ont-elles envie ? 

Supervisor Adam Stéphane  
Supervisor Missotten Pierre  
Evaluator Lemauvais Laurence
Evaluator Léonard Christina

    En 1997, éclate aux États-Unis, un mouvement populaire voué à changer la culture du vieillissement et « des Soins de Longue Durée » (SLD) dans les maisons de repos (Rahman et Schnelle, 2008 ; Grabowski, et al., 2014). Ce mouvement, généralement connu sous le nom de « changement de culture ou culture change » des SLD, vise à transformer radicalement le modèle médical traditionnel au profit d’une approche holistique dans laquelle tous les aspects de la vie d'une personne âgée (choix, dignité, respect, …) soient considérés comme étant primordial (Hill et al., 2011 ; Van Haitsma, K., & al., 2012). A mesure que le mouvement se développe, plusieurs modèles sont mis en œuvre tels que : Wellspring, Planetree, l'Eden Alternative (Koren, 2010), Carpe Diem, ou encore le Green House (Robinson & Gallagher, 2008), ... Actuellement, au sein de la littérature, il n'existe peu d'études qui cherchent à comprendre l'avis et les intérêts des personnes âgées en termes de préférences institutionnelles. Préfèrent-elles rester au domicile ou aller en maison de repos (Eckert et al., 2004) ? ; préfèrent-elles des soins formels ou informels (Wielink and al., 1997) ? L'objectif de ce mémoire est d'étudier les préférences et le point de vue des personnes âgées en termes de soins de longue durée (SLD). Nous avons interrogé des personnes âgées vivant encore au domicile et pouvant être un jour amenées à intégrer une maison de repos (maisons de repos traditionnelles ou centrées sur la personne). Deux brochures leur ont été présentées : l’une « centrée sur la personne » avec des notions de « culture change » et l’autre dite « traditionnelle ». Par conséquent, deux hypothèses sont émises : Hypothèse 1 : Si les valeurs et les attentes que les personnes âgées ont à l’égard des maisons de repos sont respectées et valorisées, elles manifesteront davantage une vision positive des maisons de repos et seront donc plus enclines à accepter une prise en charge dans ces maisons de repos (Schoenberg & Coward, 1997). A l’inverse, si les valeurs prônées par les personnes âgées à l’égard des maisons de repos ne sont pas reflétées, alors les personnes âgées manifesteront une vision négative à leur égard et ne seront donc pas enclines à accepter une prise en charge dans ces maisons de repos (Rabiner, 1996). Hypothèse 2 : étant donné que la prise en charge centrée sur la personne fait davantage échos à des valeurs préconisées par les personnes âgées en termes de soins de longue durée, ces dernières seraient plus enclines à choisir ce type de prise en charge plutôt qu’une prise en charge traditionnelle » (Stewart, 2001 ; Little et al., 2001). 

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