Depuis plusieurs années, la problématique du harcèlement sexuel est un thème au centre de l’actualité. Étant donné que la sphère LGBTQI+ est particulièrement touchée par ce type de conduites abusives et que les témoins de ces scènes n'interviennent que très rarement. L’étude au sein de ce mémoire se concentrera sur le rapport entre les personnes transgenres, le harcèlement sexuel et l'intervention du témoin. L’hypothèse principale porte sur l’intervention du témoin : le témoin agirait différemment en fonction de l’identité de genre de la victime et/ou du harceleur. Différents aspects vont être mesurés à l’aide de questionnaires chez les participants-témoins tels que le niveau de sexisme, de transphobie et de sentiment de cohérence. Les hypothèses postulent que, en présence de victime et/ou de harceleur transgenre(s), plus le témoin score haut en sexisme, transphobie et besoin de cohérence, plus il autorise à recevoir des propos de plus en plus harcelants. Ces hypothèses ont été confirmées pour le sexisme hostile et bienveillant, en partie confirmées pour la transphobie et n'ont pas été confirmées pour le sentiment de cohérence. Les résultats et les propositions d'amélioration ont été discutés. |