L’objectif de cette étude est d’évaluer si la participation à des réunions collectives, qui favorisent l’échange entre pairs, pourrait s’avérer être une ressource quant au stress professionnel, et par extension, au risque de burnout chez le pédo-psychologue clinicien.
Afin de pouvoir répondre à cette problématique, il nous a semblé judicieux d’obtenir des données tant quantitatives, au moyen de différents questionnaires (OLBI, SPPN, CD-RISC et STAY), que qualitatives, grâce à divers entretiens réalisés. En effet, l’analyse du discours des participants de l’étude nous a permis de comprendre davantage les causes de stress des pédo-psychologues cliniciens, mais également d’expliciter les facteurs de stress supplémentaires engendrés par la crise sanitaire du Covid-19, étant donné que cette étude a été réalisée durant cette pandémie. L’examen de ces données qualitatives nous permettra d’identifier les stratégies de coping principalement mises en place par les participants afin de pouvoir faire face à ces sources de stress. En outre, l’analyse des entretiens nous permettra également de concevoir plus facilement l’organisation de ces réunions collectives entre pairs et les impacts que celles-ci ont pu engendrer sur leurs santés.
Dans le cadre de ce mémoire, nous distinguerons les pédo-psychologues participant à des réunions collectives, des autres professionnels ne participant à aucune réunion. Ainsi, notre échantillon se compose au total de 23 participants, dont 15 prenant part à des réunions collectives et 8 n’assistant à aucune réunion. |