La Sérendipité... Connaissez-vous ce « mot à consonance bizarre, qui vient peu naturellement à l’esprit tout en étant bien utile » (Merton, 2016, p. 5) ? Pour notre part, nous avons parfois encore du mal à le prononcer.
Pourtant, qui ne connait pas la pénicilline, le rayon X, le vaccin, le LSD ou encore le botox, le viagra, le téflon, le velcro, le post-it, les allumettes, le coca, le four à micro-onde... Toutes ces grandes créations de l’Homme (inhérentes à notre société) ont un point en commun : elles ont toutes été découvertes par « hasard ».
Dans ce mémoire, nous étudions le processus des découvertes hasardeuses, la « serendipity » (Walpole, 1754) et, plus particulièrement, la nano-sérendipité : une découverte « mineure » dont parle Diezi dans une émission de la RTS réalisée par Sarah Dirren (2013 cité par Babylone, 2013). Ce phénomène, à plus petite échelle, a peut-être une plus grande probabilité d’être observé dans les contextes de formation et d’éducation, ce qui accroit l’intérêt de son étude.
C’est en effet pour tenter d’aboutir à une compréhension psychopédagogique du phénomène, que nous proposons une synthèse critique et approfondie de la littérature relative à l’étude de la sérendipité en tant que potentielle expérience d’apprentissage. |