Mémoire de Laura Dimarco
 
En quoi la sérendipité pourrait-elle être une expérience liée à l’éducation et la formation ? Une porte d’entrée vers l’étude de la sérendipité en tant qu’expérience d’apprentissage 

Promoteur Faulx Daniel  
Lecteur Jans Véronique
Lecteur Goffart Kevin

    La Sérendipité... Connaissez-vous ce « mot à consonance bizarre, qui vient peu naturellement à l’esprit tout en étant bien utile » (Merton, 2016, p. 5) ? Pour notre part, nous avons parfois encore du mal à le prononcer. Pourtant, qui ne connait pas la pénicilline, le rayon X, le vaccin, le LSD ou encore le botox, le viagra, le téflon, le velcro, le post-it, les allumettes, le coca, le four à micro-onde... Toutes ces grandes créations de l’Homme (inhérentes à notre société) ont un point en commun : elles ont toutes été découvertes par « hasard ». Dans ce mémoire, nous étudions le processus des découvertes hasardeuses, la « serendipity » (Walpole, 1754) et, plus particulièrement, la nano-sérendipité : une découverte « mineure » dont parle Diezi dans une émission de la RTS réalisée par Sarah Dirren (2013 cité par Babylone, 2013). Ce phénomène, à plus petite échelle, a peut-être une plus grande probabilité d’être observé dans les contextes de formation et d’éducation, ce qui accroit l’intérêt de son étude. C’est en effet pour tenter d’aboutir à une compréhension psychopédagogique du phénomène, que nous proposons une synthèse critique et approfondie de la littérature relative à l’étude de la sérendipité en tant que potentielle expérience d’apprentissage. 

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