Ce mémoire porte sur le lien entre la mémoire à long terme et la mémoire de travail verbale, plus précisément, sur l’influence des connaissances langagières à long terme sur les taches verbales de la mémoire de travail. Un ensemble de modèles théoriques de la MT verbale démontrent l’importance de l’activation et l’intervention des connaissances linguistiques lors des taches de MT verbale.
Il existe des données comportementales et en neuro-imagerie qui démontrent la relation entre la MLT et la MT verbale. Ces données peuvent être divisées en trois parties : d’une part, les données qui plaident pour les modèles à composants multiples et qui montrent que la MLT et la MT verbale sont deux systèmes distincts l’un de l’autre, qui ne garde qu’un lien indirect et très limité avec la MLT et le traitement de langage. D’autre part, nous trouvons les études comportementales et en neuro-imagerie, qui sont en faveur des modèles dites « émergents », qui postulent l’influence directe et automatique des connaissances langagières à long terme sur les taches de la MT verbale. Finalement, nous trouvons les données, qui sont en faveur des deux modèles cités précédemment. Ces derniers, considèrent que le fonctionnement de la MT verbale est soutenu par des connaissances qui s’activent directement et par d’autres qui nécessitent l’intervention des processus comme ceux de rédintégration.
Les études récentes de la littérature, ont apportés de nouvelles évidences qui confirment l’importance de l’influence des connaissances la MLT sur des taches de la mémoire de travail. |